La migraine est un trouble neurologique touchant près de 14% de la population adulte. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la migraine représente la septième pathologie la plus invalidante au monde.

Une vaste étude génétique a permis de déceler certaines régions ou emplacements d’ADN associés à la
migraine. Les auteurs de l’étude, publiée dans la
revue Nature Genetics, ont comparé les résultats de 29 grandes études de génomes. Elle comprend les analyses génétiques de près de 119.000 échantillons d’ADN, dont 23.285 de personnes migraineuses, et 5.175 échantillons de patients suivis en clinique spécialisée.
Les analyses ont permis de trouver 12 régions de l’ADN associées à une sensibilité pour la migraine, dont cinq ignorées jusque là. Certaines variations d’une lettre dans les 12
loci associés à la susceptibilité migraineuse ont également été identifiées. Une partie des gènes distingués seraient susceptibles de perturber la régulation des tissus et cellules nerveuses pour conduire à des symptômes de migraine.
Après la reconnaissance de ces zones génomiques, les chercheurs doivent comprendre comment elles influent sur la migraine. «
Nous n’aurions pas pu identifier ces déterminants génétiques avec moins d’échantillons d’ADN. Cette méga-analyse nous a permis d’avoir une vue d’ensemble sur le schéma génétique de la migraine », explique Gisela Terwindt, ayant participé à l’étude, à Futura Sciences.
« Détonateurs » de migraine Une étude menée par la
National Headache Foundation, indique que 12% des américains sont sujets aux migraines. Cette pathologie, aléatoire, peut cependant être identifiée peu de temps avant qu’elle ne se déclenche en identifiant les « détonateurs » qui peuvent accentuer le début du mal de tête.
Certains éléments, parfois surprenants ont été mis en cause. Le stress, certaines odeurs ou le taux hormonal peuvent sembler logiques, mais d’autres, comme faire la grasse matinée, le sexe ou la pluie peuvent aussi être un déclencheur.
Déterminer ses propres détonateurs en remarquant s’ils sont toujours présents peu avant une migraine peut permettre de les contrôler, et de diminuer leur puissance. Au travail !
Sources :
- Futura Sciences
- Huffington Post
- Senegal actu