Une étude canadienne prouverait que la ménopause serait un processus dû aux hommes choisissant des femmes plus jeunes.

Une équipe de chercheurs canadiens de l’Université de McMaster (Hamilton) vient de publier une étude dans le journal PLOS Computational Biology mettant en lumière le fait que la ménopause serait due aux hommes. Parce que les jeunes femmes attirent de plus en plus les hommes adultes, les femmes se retrouveraient en plein processus physiologique causant la ménopause. La fertilité devenue inutile, elle a tout simplement progressivement disparue après 45 ans. Pour le Pr Rama Singh qui a dirigé la recherche, les grossesses tardives pourraient repousser le début de la ménopause. L’hypothèse la plus avancée est celle de « la grand-mère » : devenir infertile réduirait le risque de mortalité en couches, permettrait à l’aïeule d’apporter toute l’attention nécessaire aux petits-enfants, augmentant ainsi leurs chances d’avoir une bonne vie, et garantit la descendance du « clan ». La femme, une espèce de chimpanzés, l’orque et la baleine pilote sont les seules espèces connaissant la ménopause, alors que la sélection naturelle oblige normalement à procréer pour ne pas s’éteindre.Etude contestée Cette recherche suscite cependant certaines contestations dans la communauté scientifique et médicale. Certains pensent que si les hommes choisissent des femmes plus jeunes, ce serait justement pour leur fertilité, reprenant le sujet à l’envers. Ce qui ressort aussi de cette étude, c’est la différence entre les femmes et les primates. L’espérance de vie de la femme est beaucoup plus élevée qu’il y a deux siècles (84.8 ans, source : INSEE). La ménopause, arrivant autour de la cinquantaine se ferait beaucoup plus ressentir, alors qu’en 1850, l’âge moyen de la ménopause avoisinait les 46 ans sur 50 ans d’espérance de vie. « La cessation des capacités reproductives chez les primates est toujours arrivée peu avant la fin de la vie. C'est juste que les progrès de la société moderne font désormais vivre les femmes plus longtemps », conclut Steven Goldstein, professeur d’obstétrique et de gynécologie à l’école de médecine de l’université de New York à l’Express. Sources : - L’Express - Le Nouvel Observateur - Futura Sciences - Insee.fr