Dans le cadre de l’importante réforme de santé menée en France, le Groupe Pasteur Mutualité a interrogé de nouveau les français sur la confiance qu’il place dans leurs professionnels de santé. Cette 4e partie du baromètre montre une confiance intacte des français envers leurs médecins mais aussi dans leurs capacités à évoluer au rythme des nouvelles technologies.

En tête de liste on retrouve les infirmiers et les médecins spécialistes avec un taux de confiance de 93%. Les chirurgiens dentistes se placent eux au même niveau que les médecins hospitaliers avec un taux à 87%.
Cette partie de l’étude révèle donc l’importance accordée par les patients envers les médecins « connectés », ceux qui s’adaptent à l’évolution de la « e-santé ». Pour 3 français sur 10 cette « connexion » est un motif de confiance supplémentaire.
Aussi une majorité des personnes interrogées (65%) qualifient d’atouts dans la relation patients-médecins des outils comme la santé mobile. Les français se disent satisfaits de l’adaptation des professionnels de santé aux nouvelles techniques médicales. En particulier pour les médecins spécialistes (88%) ainsi que pour les chirurgiens-dentistes, soit 86%. Toutefois, des progrès sont encore à faire puisque seulement 54% des français affirment être consultés à l’aide d’objets connectés et de nouvelles technologies.
D’autres critères de confiance ont nourri l’étude, parmi eux; on retrouve l’écoute (59%) qui semble être la plus importante pour les patients, on trouve ensuite l’expérience, puis la disponibilité. Cette dernière est essentielle pour les personnes victimes des déserts médicaux, ils sont 45% à y être attachés.
Ce dernier problème, pour les habitants de zones rurales est l’un des aspects critiques révélé par le baromètre. En effet, quelque soit leur lieu d’origine, 60% des français remarquent une mauvaise répartition des médecins spécialistes sur le territoire, de même pour les chirurgiens-dentistes (38%).
Cette étude est donc dans l’ensemble positive pour les spécialistes de la santé. On remarque par ailleurs que certaines spécialités sont encore considérées comme chères par la population. C’est le cas pour les dentistes avec 90% de français qui jugent la consultation trop onéreuse.
Crédit photo: Robyn Beck AFP