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La France, mauvais élève de la désinfection des sondes échographiques

Mise en ligne : 11 juin 2013  par Sarah Bismuth
Après l’alerte de l’eurodéputée Michèle Rivasi, polémiques et études prouvant que la France stérilise mal son matériel échographique endocavitaire en France ont fait surface.


La France, mauvais élève de la désinfection des sondes échographiques Lundi 3 juin, la députée européenne (EELV) Michèle Rivasi a demandé à la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, de revoir la position française concernant la désinfection des sondes d’échographie.

Alors que des pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Australie ou la Turquie ont des procédés d’assainissement de niveau intermédiaire (DNI), voire supérieur, la France, elle, se cantonne à une désinfection de niveau bas (DNB).

Selon une étude européenne présentée lundi 3 juin, plus de 30.000 hommes et femmes seraient susceptibles de développer une infection suite à une contamination lors d’un examen échographique endovaginal, endorectal ou transoesophagien. Une désinfection de niveau intermédiaire était de rigueur jusqu’en 2008, imposant l’immersion de la sonde utilisée entre deux patients dans un désinfectant chimique ou dans du gaz plasma durant 20 minutes. La DNB consiste seulement à recouvrir la sonde d’une gaine de protection avant l’examen, puis de la nettoyer avec des lingettes désinfectantes une fois la visite terminée.

Des milliers de contaminations supposées

Depuis 2007, cette polémique est souvent remise sur le tapis. Le LIEN, Association de défense des victimes d’infections nosocomiales avait déploré le changement du niveau de désinfection, et lutte depuis pour rétablir la DNI. « On demande au médecin d’être vigilant sur l’intégrité de la gaine. Mais à l’œil nu, c’est difficile. Même si la procédure est respectée, il faut faire un trempage à la fin de la journée. Ce qui signifie que le niveau de qualité baisse au fil du temps », déclare Jean-Michel Ceretti, président du LIEN, au Quotidien du médecin.

Quatre millions d’examens sont pratiqués par an en France. D’après une méta-analyse publiée par le Journal of hospital infection, sont dénombrés : 63 cas de transmission du VIH, 1624 cas d’hépatite B, 239 d’hépatite C, et 14.000 transmissions du papillomavirus, du Chlamydiae et de l’herpès.


Sources :

- Le Monde
- Le Quotidien du médecin
- Top Santé
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