"Après les événements tragiques qui ont bouleversé le pays la semaine dernière, et après le grand élan d'unité nationale, auquel l'UNAPL a pris part dimanche lors de la grande marche à Paris, la question du maintien de cette manifestation est clairement posée", a indiqué le président du syndicat, Michel Chassang, ce mardi 13 janvier.
L'UNAPL, qui réunit la plupart des professions réglementées du droit et de la santé, a engagé une consultation des diverses organisations qu'elle chapeaute, dont les résultats doivent être annoncés mardi dans l'après midi.
"Nous ne voulons pas paraître complètement décalés" en maintenant cette manifestation prévue de longue date, a dit Michel Chassang, évoquant aussi son "très vif attachement aux valeurs de notre République".
Pour autant "nous ne restons pas les bras croisés", a-t-il lancé, alors que le débat parlementaire autour du projet de loi pour l'activité et la croissance, ou "loi Macron", vient de débuter devant une commission spéciale de l'Assemblée nationale.
Face à un texte qu'elle qualifie de "toxique", et qui a déjà donné lieu à des mobilisations notamment des professions juridiques, l'UNAPL entend peser, à la fois en mobilisant des parlementaires et en engageant une procédure européenne.
L'organisation a ainsi déposé le 31 décembre une plainte devant la Commission européenne, faisant valoir que plusieurs aspects du texte étaient contraires à des directives européennes sur la libre circulation des citoyens ou encore sur la liberté d'établissement.
Source : Boursorama