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Obésité : la salive sur le gril

Mise en ligne : 02 avril 2014  par Dentalespace
Si la sédentarité et l'alimentation déséquilibrée font partie des éléments favorisant l'obésité, des facteurs génétiques pré-disposants ont déjà été identifiés. Jeff Haynes


Obésité : la salive sur le gril Avoir une salive pauvre en amylase, l'enzyme permettant de digérer des sucres complexes présents dans les pâtes et le riz, augmenterait le risque d'obésité. C'est la conclusion de l'étude menée par une équipe internationale de chercheurs sur la base d'une analyse génétique et publiée dimanche 30 mars par la revue Nature Genetics.

D'après ces scientifiques du CNRS, Institut Pasteur de Lille et de l'Imperial college London, coordonnés par le Pr Philippe Froguel, chacun possède plus ou moins de copies du gène de l'amylase salivaire, avec des variations allant de une à vingt copies. Les personnes qui ont le plus petit nombre de copies du gène de l'amylase salivaire (et ainsi peu de cette enzyme dans leur sang) ont un risque multiplié par 10 de devenir obèses.

1,4 milliard de personnes en surpoids

L'amylase salivaire est essentielle pour digérer l'amidon, soit les sucres lents présents dans les céréales, le pain, les pâtes, les riz, les pommes de terre et les légumes secs. Sans cette enzyme, la mastication des aliments et leur digestion partielle dans la bouche pourrait avoir un effet hormonal entraînant une satiété moindre. Par ailleurs, la mauvaise digestion des amidons pourrait modifier la flore intestinale et contribuer indirectement à l'obésité, voire au diabète. Qui dit amidons mal digérés, dit en effet glycémie anormalement élevée.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, 1,4 milliard de personnes sont actuellement en surpoids. La sédentarité, l'alimentation déséquilibrée font partie des éléments favorisant l'obésité, mais il existe également des facteurs génétiques pré-disposants. Environ 5% des personnes obèses sont en effet porteuses d'une mutation des gènes responsables de l'appétit. Ces résultats ouvrent la voie à une nouvelle vision de la prévention et du traitement de la maladie.

Source: Le Parisien Santé - Julie Corre 
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