Selon une récente étude publiée par l’Inserm, les antalgiques nuiraient à la fertilité des hommes.

Au grand dam des hommes accros à l’aspirine ou au paracétamol, leur fertilité se verrait diminuée, voire dégradée si consommation trop élevée est. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), a publié le 3 juin une
étude prouvant que les antalgiques peuvent être des perturbateurs endocriniens. Avec l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM), l’Inserm a mené ses recherches sur l’homme au stade adulte et fœtal. Durant un minimum de 24 heures, les échantillons ont été exposés à différentes doses de paracétamol, d’aspirine et d’indométacine pour en observer les conséquences.
Le résultat est sans appel : la production de testostérone et de protaglandines est largement réduite.
« Je rappelle qu’il s’agit des médicaments parmi les plus utilisés dans le monde. La conduite de ces travaux est donc un enjeu de santé publique », rapporte Bernard Jégou, directeur de l’Institut de recherche, santé, environnement et travail, et responsable du programme de recherche sur le site de l’Inserm.
Avant d’entamer cette étude sur l’homme,
quatre autres études effectuées sur l’animal avaient déjà mis en lumière des risques d’anomalies testiculaires, lorsqu'il y a contact avec des antalgiques. A noter que ces perturbateurs endocriniens le deviennent seulement lorsqu’une dose importante est consommée au quotidien, soit quatre grammes, dose maximale conseillée pour un
adulte. Sources :
- Inserm
- terrafemina.com
- ladepeche.fr