L’enveloppe à destination de la formation des professionnels de santé a été de 77 millions en 2015, contre 100 millions en 2014. Un budget qui a été insuffisant pour répondre au besoin de formation des praticiens et fut l’objet de nombreuses protestations des professions médicales.

Afin de pallier à ce manque et de trouver des solutions concrètes,
l’Ordre, en accord avec les représentants de la profession dentaire a décidé de créer le Conseil national professionnel. Dans le but d’
« agir et proposer plutôt que réagir et subir ».
En effet, dans le cadre de la
loi Santé, une réforme du DPC est prévue et dans cette optique ce ne sera plus l’OGDPC qui gérera le budget des formations, mais l’Agence nationale du DPC.
Existant depuis sa création en association de loi 1901, l’instance indépendante qu’est le CNP, entend devenir l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et particulièrement du nouvel organisme gestionnaire du DPC.
Mis en place, dès le moi de mai dernier, le CNP est le reflet concret du
« Manifeste pour la défense de la formation continue » écrit par la profession et publié sur le site de l’ONCD le 13 janvier 2015. Ainsi, dans une réelle volonté de permettre concrètement à chaque praticien de répondre à ses obligations de formation continue, le CNP souhaite créer un parcours pluriannuel de DPC.
En cela, Paul Samakh, vice-président de l’Ordre et président du CNP déclare :
« Nous travaillons pour une organisation plus lisible qui doit aller dans le sens des besoins spécifiques et des axes prioritaires de notre profession pour améliorer notre pratique de la médecine bucco-dentaire ». Le CNP se dit
« déjà engagé dans l’élaboration des orientations prioritaires de 2016-2018 », il est notamment en lien avec la DGOS en ce qui concerne le projet d’un parcours pluriannuel de DPC. Ainsi, outre ses objectifs définis préalablement, il souhaite également
« permettre les échanges et favoriser la convergence des orientations entre les différentes composantes de la profession ».
La réforme sur le développement professionnel continu, adoptée par les députés en avril dernier, dans le cadre du projet de la
loi Touraine « de modernisation de notre système de santé » sera appliqué à compter du
1er janvier 2016.