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Stopper le développement des dents de sagesse dès l’enfance

Mise en ligne : 19 juin 2013  par Sarah Bismuth
Une étude menée par les chercheurs de l’université du Massachussetts vient de démontrer qu’il est possible d’empêcher la croissance des dents de sagesse, souvent source de désordres buccaux.


Stopper le développement des dents de sagesse dès l’enfance Les chercheurs de l’université de Tufts (Massachussetts) viennent de prouver que l’on pourrait empêcher le développement des dents de sagesse, et ce, dès le plus jeune âge.

Le Dr Anthony Silvestri, professeur au département de la prothèse dentaire de la Tufts University vient de terminer une étude sur 220 patients âgés de 2 à 6 ans. Selon l’étude, le développement du noyau des cellules des dents de sagesse, en pleine croissance durant cette période, pourrait être stoppé grâce à la piqûre d’anesthésie. « Imaginer qu’un geste de soins aussi simple et routinier peut stopper la croissance des dents de sagesse, qui sont souvent sources de problèmes, nous a vraiment intrigué », explique A. Silverstri à Top Santé.
Souvent source de problèmes bucco-dentaires, les dents de sagesse arrivant sur le tard, sont incluses pour 9 personnes sur 10.

8% de chances de ne pas avoir de dents de sagesse. 

« Toutes les dents définitives commencent déjà à se former avant la naissance. Mais ce n’est pas le cas pour les dents de sagesse. Pour celles-ci, un embryon de cellules commence seulement à se former vers l’âge de 4 ans. Nous pensons donc que c’est lorsque l’aiguille contenant l’anesthésique type lidocaïne a touché par inadvertance cet embryon de dent de sagesse, que cela a stoppé son développement »
, détaille le directeur de l’étude.

Les résultats observés chez des sujets de 6 ans et plus du groupe anesthésié démontrent qu’ils ont 4.35 fois plus de chances (soit près de 8%), de ne pas avoir de poussée de la troisième molaire, contre 1.9% pour le groupe témoin.
L’étude, toutefois trop récente, impose « d’autres recherches ! » souligne Anthony Silvestri. Et d’ajouter, « pour l’instant, nous n’avons étudié qu’une centaine de cas parmi la population soignée à Tufts. Il faudrait donc élargir cette étude à d’autres groupes d’enfants pour être sûr des résultats », conclut-il.


Sources :

- Sciences et Vie (Juin 2013)
- santelog.com
- topsanté.com
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