Le développement de l’implantologie orale expose de plus en plus souvent l’implantologiste au problème de l’insuffisance de capital osseux chez certains patients. Pour les plus motivés, il est possible de proposer différentes techniques de reconstruction osseuse maxillaire permettant de les implanter dans des conditions satisfaisantes.
Le développement de l’implantologie orale expose de plus en plus souvent l’implantologiste au problème de l’insuffisance de capital osseux chez certains patients. Pour les plus motivés, il est possible de proposer différentes techniques de reconstruction osseuse maxillaire permettant de les implanter dans des conditions satisfaisantes.
DESCRIPTION DES TECHNIQUES
1. Le prélèvement osseux
Au début de notre expérience, qui remonte à octobre 1988, le site de prélèvement était iliaque. Les suites opératoires souvent douloureuses en constituent le principal inconvénient. Depuis 6 ans notre préférence va au prélèvement pariétal crânien. Les raisons de ce choix sont :
Les modalités du prélèvement sont résumées sur les photos suivantes :
RESULTATS
Ils sont appréciés par des contrôles radiologiques (panoramique et surtout Dentascannner ) précoces et tardifs.
1. Les contrôles précoces ont montré :
2. Les contrôles radiologiques tardifs
Sur ces contrôles radiologiques tardifs, plusieurs éléments peuvent être notés :
DISCUSSION
Dans le cadre des comblements sous-sinusiens, certains auteurs utilisent différents biomatériaux seuls ou en association. Ces biomatériaux ont en commun : l’absence d’effet ostéoinducteur, un effet ostéoconducteur sujet à débat du fait du volume du site à greffer. Ainsi, si les xénogreffes d’origine bovine entraînent pour certains une ostéoformation, pour d’autres en revanche, les observations histologiques des sites greffés n’ont montré aucun signe de formation osseuse.
Nous utilisons de façon exclusive depuis dix ans de l’os autogène pour les raisons suivantes :
CONCLUSION
Les techniques de greffes osseuses maxillaires en chirurgie pré-implantaire permettent d’accroître les indications d’implantation chez les patients motivés qui présentent un déficit osseux maxillaire. Le matériau de référence reste pour nous l’os autogène, essentiellement pariétal crânien. Ces techniques doivent être maniées avec prudence, dans un bloc opératoire, par un chirurgien rompu aux techniques de prélèvement et de greffe osseuse et susceptible d’assumer les éventuelles complications infectieuses qu’elles peuvent entraîner.